Quand le contenu eCommerce déraille : ce qui bloque vraiment les marques

Written by
Rachel Horvelin

21 nov. 2025

Table of contents
PDP images of Curasept toothbrush and mouthwash in modern bathroom, Uriage shampoo, Endro Cosmetics deodorant
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Quand le contenu eCommerce déraille : ce qui bloque vraiment les marques

Un PDP n’est plus un espace statique : c’est le cœur de la conversion eCommerce. Et le vrai défi n’est pas la créativité, mais tout ce qui se joue en coulisses : des studios complets, des workflows fragmentés, des validations interminables et une production visuelle qui ne suit plus le rythme.

Un produit nécessite plus qu’un simple packshot

Un PDP moderne ne se contente plus d’un visuel principal. Il faut des textures, des focus ingrédients, des avant/après, des explications technologiques, des pas-à-pas, du lifestyle… À l’échelle d’un portefeuille, on parle rapidement de milliers d’assets par an.

Les retailers augmentent constamment leurs attentes : référencement, buy box, visibilité… tout dépend désormais de la richesse du contenu. Mais les équipes de production ne peuvent avancer qu’à la vitesse de leurs systèmes et ces systèmes saturent.

Digital Twin-made PDP visuals of Peggy Sage foot cream

La créativité face aux contraintes opérationnelles

La plupart des marques s’appuient encore sur des studios internes ou externes pour produire leurs visuels eCommerce mais leurs agendas sont complets des mois à l’avance.

Un changement de packaging, un claim mis à jour, un nouveau kit GWP, une teinte additionnelle…
La moindre évolution crée une bataille pour décrocher un créneau.

Les templates DMI : utiles, mais peu flexibles

Les équipes Global ou DMI définissent les templates officiels des PDP : la structure de l’above-the-fold, l’ordre des claims, les visuels indispensables et les déclinaisons prévues pour chaque SKU.

Sur le papier, le cadre est clair. Mais dès que les mises à jour s’accumulent, il devient difficile à maintenir.

Chaque PDP finit par devenir un projet à part entière : brief, production, allers-retours, validations, adaptation locale, diffusion aux marchés. Les équipes centrales passent tellement de temps à répondre aux besoins des marchés et des distributeurs qu’il leur reste peu de marge pour améliorer le processus en profondeur.

GWPs : les petits formats qui créent de grands problèmes

Le contenu Gift-with-purchase (GWP) est devenu l’un des volets les plus exigeants du eCommerce.

Les GWPs évoluent sans arrêt selon le distributeur et le marché. Kits saisonniers, éditions limitées, bundles… chacun demande ses propres visuels, souvent sans échantillons et avec des maquettes réalisées à la dernière minute. Les équipes travaillent avec des informations incomplètes et des dates de lancement qui bougent.

Comme leur durée de vie est courte, les GWPs passent rarement devant les SKUs héros en priorité. Pourtant, les distributeurs attendent le même niveau de qualité visuelle.
Résultat : une couche de pression supplémentaire sur des équipes déjà très sollicitées.

Identique sur le papier, différent en ligne

Même avec de bons templates DMI, deux PDP d’un même produit peuvent être méconnaissables d’un pays à l’autre.

Un marché met en avant les claims cliniques, un autre privilégie le lifestyle. Certains recréent des visuels localement quand les assets manquent ; d’autres recyclent des visuels de campagne jamais pensés pour du PDP. L’intention est toujours la même - “mettre le SKU en ligne” - mais le résultat est une incohérence visuelle qui finit par peser sur la conversion.

La dette visuelle : ce que les P&L ne racontent pas

Avec le temps, les marques accumulent une vraie dette visuelle : packshots obsolètes, exports en basse définition, visuels manquants sur certains SKUs.

Rien de tout cela n’apparaît dans un P&L mais l’impact est bien réel : performances en baisse, corrections sans fin, complexité croissante dès qu’on veut remettre le catalogue à niveau.

Le vrai sujet : un système qui tient la route

C’est pour cela que la conversation interne change. Les marques n’ont pas seulement besoin de plus de contenu ; elles ont surtout besoin d’un système qui ne s’écroule pas sous la taille du portefeuille ou le rythme des lancements.

Elles cherchent à :

  • réduire la dépendance aux échantillons

  • éviter les re-shootings pour des ajustements mineurs

  • garder une source de vérité unique entre les équipes

  • répondre plus vite aux demandes spécifiques des distributeurs

À ce stade, un système scalable compte davantage qu’un PDP parfait produit une seule fois.

Digital Twin-made PDP visuals of Magic Mind booster shots

Digital Twins : l’atout qui élimine les shootings

Les Digital Twins s’imposent. Non pour l’effet “buzzword” mais pour ce qu’ils changent au quotidien.

Une réplique 3D photoréaliste d’un produit permet de générer tous les contenus dont un PDP a besoin : hero shots, focus ingrédients, pas-à-pas, visuels éducatifs, variations de teintes, kits GWP… Le tout sans dépendre d’un nouveau shooting à chaque évolution.

En pratique, cela transforme une production répétitive en un workflow reproductible, cohérent et maîtrisé.

Digital Twin-made PDP visuals of Breevo soda cans

L’avantage caché des marques qui avancent

Les marques les plus performantes ont compris une chose simple :ce n’est pas la quantité d’assets qui crée l’avantage, mais la solidité du système qui les produit.
Des PDP cohérents, justes, à jour - en continu.

À l’heure où tout s’accélère, la question centrale devient : « Comment faire évoluer un PDP quand tout change en permanence ?? »

La prochaine étape du eCommerce ne sera pas visible au premier coup d’œil. Elle se jouera dans les coulisses.

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Rachel Horvelin
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Head of Demand Generation