Digital Twins : indispensables pour la production visuelle

Written by
Rachel Horvelin

14 nov. 2025

Table of contents
Gros plans des packshots de vin Cloudy Bay, de la boisson Magic Mind et des cosmétiques Uriage. Photographie Digital Twin.
Gros plans des packshots de vin Cloudy Bay, de la boisson Magic Mind et des cosmétiques Uriage. Photographie Digital Twin.
Gros plans des packshots de vin Cloudy Bay, de la boisson Magic Mind et des cosmétiques Uriage. Photographie Digital Twin.
Gros plans des packshots de vin Cloudy Bay, de la boisson Magic Mind et des cosmétiques Uriage. Photographie Digital Twin.
Gros plans des packshots de vin Cloudy Bay, de la boisson Magic Mind et des cosmétiques Uriage. Photographie Digital Twin.
Gros plans des packshots de vin Cloudy Bay, de la boisson Magic Mind et des cosmétiques Uriage. Photographie Digital Twin.

Digital Twins : indispensables pour la production visuelle

Les équipes marketing le voient tous les jours : les canaux se multiplient, les formats auss et les demandes explosent.

L’équipe e-commerce demande des visuels pour les fiches produit et les promos. Les enseignes imposent leurs propres modèles. Les équipes social veulent des vidéos et des stories en continu. Les marchés locaux réclament des versions localisées.

En face, le process n’a quasiment pas bougé : échantillons, shootings, retouches, post-production. Ça fonctionne, mais c’est lent, coûteux et difficile à scaler.

C’est exactement là que les Digital Twins deviennent utiles : une façon plus efficace de produire et de gérer les visuels produits sans changer la réalité du produit lui-même.

Accélérez votre production visuelle avec Digital Twins

Un Digital Twin, expliqué simplement

Un Digital Twin, c’est une version 3D d’un produit, hyper réaliste, fidèle au pixel près.

L’objectif n’est pas de “recréer un joli visuel” mais de reproduire le produit tel qu’il est dans la vraie vie : sa forme, ses volumes, ses matières, ses reflets, ses textures, ses couleurs.

On va jusqu’aux détails qui comptent pour une marque : la façon dont un flacon en verre accroche la lumière, comment une étiquette se courbe, la nuance exacte d’un bouchon, le reflet subtil d’un film métallisé, ou le rendu d’une texture crème.

Une fois ce travail fait, le Digital Twin devient la référence. Ce n’est plus “un visuel parmi d’autres” : c’est le point de départ de tous les contenus produits.

À partir de ce modèle, on génère : un packshot simple, une scène avec plusieurs produits, une bannière, un visuel pour PDP, un réell, un format vertical… On ne “refait” pas le produit, on change juste le cadre, l’angle, le décor.

Digital Twin, packshot sur fond blanc et photo de groupe créative des produits cosmétiques Medik8 sur fond noir

Avec les Digital Twins Omi, Medik8 donne à ses équipes les moyens de suivre le rythme des demandes de visuels produits sur tous ses marchés.

Pourquoi les Digital Twins deviennent essentiels 

Pendant longtemps, on pouvait vivre avec un shooting par lancement et quelques déclinaisons.

Ce n’est plus le cas. 

Les packs changent plus souvent. Les étiquettes évoluent. Les teintes se multiplient. Les marchés se diversifient. Les marques modifient leurs packaging. Les équipes digitales A/B testent et optimisent.

Chaque fois, le même réflexe : reprendre un ancien visuel, bricoler une retouche, ou refaire une séance photo. C’est là que les délais s’allongent et que les écarts apparaissent entre marchés et canaux.

Avec un Digital Twin, la base ne bouge pas : le produit reste juste, cohérent et fidèle à la marque. Ce qui change, ce sont les déclinaisons autour. On peut donc suivre le rythme des campagnes sans recommencer le travail de zéro.

Photo Digital Twin du parfum Yves Saint Laurent dans un décor extérieur européen pittoresque sur des podiums rouges

Les Digital Twins restituent à la perfection les effets de lumière à travers le verre, comme on le voit sur le rendu Yves Saint Laurent créé avec Omi.

Le rôle du Digital Twin

Le vrai changement apporté par un Digital Twin, c’est la séparation entre la fidélité au produit (fixée une fois, au niveau du modèle 3D) et le volume de contenu à produire (qui devient beaucoup plus flexible).

Sans Digital Twin, chaque demande (nouvelle campagne, nouveau format, nouveau marché) ressemble vite à un nouveau projet de production.

Avec un Digital Twin, la question n’est plus : « Comment on refait ce visuel ? »
mais : « Quelle vue du produit nous manque ? »

On choisit un angle, un fond, un format, une animation.  Le produit reste identique, la créa s’adapte.

Pour une marque, ça veut dire : des visuels plus cohérents, moins de dépendance au calendrier des shootings et une capacité à répondre plus vite aux demandes internes et des partenaires.

Photo Digital Twin du parfum Yves Saint Laurent dans un décor extérieur européen pittoresque sur des podiums rouges

Ce que ça change concrètement pour les marketeurs

Pour un marketeur, l’intérêt des Digital Twins se voit dans des situations pratiques :

  • Sur les pages produit, un même SKU ressemble au même produit partout.
    Peu importe le canal ou le marché : le pack ne dérive pas.

  • Les équipes locales peuvent adapter le contenu à leur contexte (langue, message, saisonnalité) en restant fidèle à la marque.

  • Dire oui à une demande de dernière minute devient possible : une nouvelle bannière CRM, une créa de dernière minute pour une opération saisonnière …

  • En interne, on ne passe plus son temps à traquer « la bonne version » d’un fichier ou à arbitrer entre des visuels « presque » justes. Le Digital Twin fait office de référence unique du produit : la base est alignée et l’énergie peut se concentrer là où elle compte vraiment, le storytelling de marque.

Les Digital Twins ne sont pas un énième concept théorique. Ils répondent à un enjeu très concret : produire davantage de contenu marketing et de visuels, sur davantage de canaux, plus souvent, sans perdre la cohérence ni l’identité de marque.

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Rachel Horvelin
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Head of Demand Generation